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Andrei Vieru
SLOGAN

                                   

 

(...) L’interprétation du Clavier bien tempéré, Livre I par Andrei Vieru confine au miracle. (...)  Je n'ai jamais entendu une telle façon d'aborder le Clavier bien tempéré. Landowska et Martin Galling (l'un et l'autre, au clavecin) s’en approchent, mais il y a quelque chose dans la version de Vieru qu'aucun d'eux ne possède — peut-être un meilleur instrument et un son plus châtoyant. Après avoir écouté ces morceaux à plusieurs reprises au clavecin, je tiens également à féliciter Vieru de ne pas trop insister sur les thèmes des fugues toutes les fois que ceux-ci font leur apparition, et d'accorder tout son dû au riche contrepoint de Bach. Il y a quelques éléments à l'ancienne: beaucoup de cadences manquent d’ornements, par exemple. Mais encore une fois, à tout prendre, je n'ai jamais entendu un Clavier bien tempéré, Livre I semblable à celui-ci — il s’agit de l’interprétation la plus stimulante que j'ai entendue depuis très longtemps.

 

Rob Haskins, "Two Decades of Reviews from American Record Guide"
 

 

Un pianiste roumain contre le courant.

Le Monde

Quel bonheur de lire un ouvrage d'une aussi radieuse intelligence, servi par une langue d'une pureté digne de celle d'un Cioran ! Les écrivains roumains seraient-ils nos derniers grands prosateurs ? Fils du compositeur roumain Anatol Vieru, et lui-même pianiste professionnel, l'auteur du Gai Ecclésiaste a ici réuni tout un florilège d'essais sur la musique, la philosophie, la littérature, les arts plastiques, la psychanalyse, les mathématiques... dont les moindres qualités ne sont assurément ni l'insolence ni la profondeur de pensée.

L'Education Musicale

Voici enfin un pianiste dont l’instrument ne sonne pas comme le piano d’aujourd’hui : fringant, contrasté, terriblement « objet sonore », « inouï », mais comme un instrument immémorial, un instrument de sagesse. Un piano qu’on avait oublié sous les doigts des musiciens de sa génération.

Le Monde de la Musique

Dans son essai brillant et impertinent, il a fait le tour de la question de la vanité. Décidément, après Benjamin Fondane, Eugène Ionesco, Gherasim Luca, Paul Celan... les Roumains de France ont toujours quelque chose à nous apprendre. (...) Ceci n'est pas un livre, ceci est un compagnon, de ceux dont on aime la présence, la chaleur, le réconfort. En un mot : le tempérament.

Le Figaro (à propos de L'Éloge de la vanité)

Clara Haskil, Dinu Lipatti, Andreï Vieru, Radu Lupu... On se demande comment un seul pays - la Roumanie - peut produire autant de génies du piano.

Aden

"Si Ie mérite entrait dans les visées de la Providence, les voies du Seigneur ne seraient pas impénétrables", dit-il drôlement. Cette conception pourrait déboucher sur un jansénisme pesant, mais elle tourne toujours en férocité joyeuse, en célébration décomplexée de I'injustice distributive. Plus personne n'ose aussi spirituellement, savamment et finement insulter la misère humaine.

Marianne (à propos de l'Éloge de la vanité)

J'ai écouté le CD Vieru. C'est absolument sublime. Vraiment sublime.

Pascal Dusapin
(lettre à Benoît Choquet)

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